Rétable de San Pelayo : joyau plateresque à Olivares de Duero
Découvrez le maître-autel de San Pelayo (XVIe s.) à Olivares de Duero : 51 panneaux peints, structure plateresque et Calvaire attribué à Alonso Berruguete. Histoire, conseils de visite et anecdotes.Palabras clave sugeridas: retablo de San Pelayo, Olivares de Duero, retablo mayor, arte plateresco, Juan Soreda, Alonso Berruguete, Pedro de Guadalupe, Ribera del Duero, Valladolid, arte sacro.
9/2/20253 min temps de lecture


Le Rétable de San Pelayo à Olivares de Duero : guide complet pour votre visite
Résumé rapide : Dans l’église paroissiale de San Pelayo (Olivares de Duero, Valladolid) vous attend l’un des trésors de la Renaissance castillane : un retable majeur plateresque (v. 1520–1526) avec 51 panneaux et de la sculpture dans la travée centrale et l’attique. La structure est attribuée à Pedro de Guadalupe ; la peinture, principalement à Juan Soreda (ancien « Maître d’Olivares ») ; et le Calvaire supérieur à Alonso Berruguete.
Pourquoi le voir
Ce retable réunit art, foi et identité locale en Ribera del Duero. Son programme iconographique, la richesse décorative plateresque et l’influence de la Renaissance italienne en font une visite incontournable si vous séjournez dans la région ou explorez Peñafiel et ses environs.
Repères historiques
Chronologie : premier tiers du XVIe siècle (v. 1520–1526).
Église : paroissiale gothique de San Pelayo (trois nefs, voûtes d’ogives).
Auteurs et attributions :
Structure/tracé : Pedro de Guadalupe.
Peinture (51 panneaux) : Juan Soreda et collaborateurs.
Sculpture : travée centrale et Calvaire de l’attique attribués à Alonso Berruguete.
Organisation du retable
Structure en prédelle, trois registres et attique, articulés en sept travées (la centrale réservée à la sculpture) :
Premier registre : scènes de la vie et du martyre de saint Pelayo ; dans la niche centrale, la statue du saint.
Deuxième registre (marial) : place centrale de la Vierge ; détail singulier : médaillon de Charles Quint sur la poitrine de l’Assomption.
Troisième registre (christologique) : épisodes de la Passion (Agonie au Jardin, Jugement, Chemin du Calvaire, Descente de Croix…).
Attique : Calvaire (le Christ, la Vierge et saint Jean).
Prédelle : prophètes et sibylles (note : le panneau de Balaam a été volé en 1987 et n’a pas été retrouvé).
Style et technique
Peinture : huile sur panneau avec échos italiens (Léonard, Raphaël, Michel-Ange) et diffusion de gravures nordiques.
Structure : luxuriance plateresque (grotesques, séraphins, médaillons), dorures et polychromie qui accentuent volume et lumière.
Anecdotes et aléas
Importantes restaurations au XXe siècle (structure et polychromie).
Vol en 1987 : plusieurs panneaux dérobés ; la plupart restitués, mais celui de Balaam manque toujours.
Conseils de visite
Où : église San Pelayo, à Olivares de Duero (Valladolid), à quelques minutes en voiture de Peñafiel.
Quand : vérifiez les horaires à jour auprès de la paroisse ou de l’office de tourisme ; en saison, ils sont souvent étendus.
Pour mieux l’apprécier :
Commencez par la travée centrale (saint Pelayo et Assomption), terminez par le Calvaire de l’attique.
Observez les dorures en lumière latérale pour percevoir la taille et le relief.
Repérez le médaillon de Charles Quint : clin d’œil politique et dévotionnel rare.
Idée de journée : combinez avec le château de Peñafiel et le Musée provincial du Vin, ou une dégustation en D.O. Ribera del Duero.
Vous logez à proximité ? Depuis La Casona de Piñel, vous y accéderez en quelques minutes et pourrez découvrir d’autres églises rurales aux retables remarquables.
FAQ
De quelle époque date le retable ?
Du premier tiers du XVIe siècle (v. 1520–1526).
Combien de panneaux ?
51 panneaux à l’huile, plus de la sculpture dans la travée centrale et l’attique.
Qui sont les intervenants ?
Pedro de Guadalupe (structure), Juan Soreda et collaborateurs (peinture) ; Calvaire attribué à Alonso Berruguete.
Visite libre ?
Oui, mais les horaires varient : confirmez à l’avance auprès de la paroisse ou du tourisme.
Que s’est-il passé en 1987 ?
Un vol a touché plusieurs panneaux ; la plupart ont été récupérés, mais celui de Balaam manque encore.

